LIVRE
COTE D’IVOIRE :
CAHIER D’UN RETOUR A LA CASE-DEPART
(Recueil de Chroniques)
Djohn TANOH- NIAMKE
Chapitre 10 : Ma Lettre Ouverte à Son
Excellence Monsieur le Secrétaire
Général de l’ONU.
Objet :
COTE D’IVOIRE, la guerre du Patriotisme socialiste et extrémiste ne doit pas
avoir lieu…
Monsieur le
Secrétaire Général de l’ONU,
J’ai le très
grand plaisir et l’infini honneur de m’adresser à Votre Excellence, pour vous
donner mon point de vue et mes propositions, au sujet de la fin du processus
électoral en COTE D’IVOIRE.
En effet, Monsieur
le Secrétaire Général,
Si
vous-même, les Grandes Puissances et la Communauté internationale,
n’intensifiez pas vos actions et ne redoublez pas de vigilance,
Tous vos
importants efforts déjà consentis, risquent d’être vains. En effet : Les
résultats du second tour, de l’élection présidentielle, prévu pour se dérouler
le 28 novembre 2010, risquent de replonger ce beau Pays, dans une autre crise
plus atroce et aux conséquences désastreuses.
Avant
d’argumenter mon Point de vue, permettez-moi, excellence, de vous faire un bref
rappel historique :
1-De 1960 à
1990, la COTE D’IVOIRE, dirigée par Feu le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY,
vivait sous un Régime de Parti Unique du PDCI-RDA, qui a bâti, dans la paix et
la sagesse africaine, les prémices d’un beau Pays prospère, hospitalier, Ami de
tous, et Ennemi de personne :
Ce qui n’est
malheureusement pas le cas actuellement, avec notre diplomatie patriotique et
belliqueuse !
2-En avril
1990, face aux nouvelles contingences démocratiques mondiales,
et à l’exemples
des Autres Etats Africains, la COTE D’IVOIRE, s’ouvre aux multipartismes
Politiques.
3-Malheureusement
et depuis cette époque : Avec la naissance, la création de plus d’une
centaine de Partis Politiques, la lutte pour le Pouvoir Suprême a fait basculer
cette Nation Paisible, dans des Crises chroniques, intempestives,
intermittentes, incongrues et saugrenues.
En un mot
comme en mille, depuis vingt(20) ans de multipartisme, la démocratie
ivoirienne, que dis-je, « La démon-cratie ivoirienne » a engendré des
démons et des monstres politiques, prêts à brûler la COTE D’IVOIRE, rien que
pour le Pouvoir Suprême !
4-Ce sont
ces antagonismes et animosités qui justifient le Coup d’Etat militaire de
décembre 1999 : des Militaires ont été manipulés par lesdits pseudos
adeptes du multipartisme démocratique pour renverser le Président Henri KONAN
BEDIE.
5-En Octobre
2000, le Général Robert GUEI, Chef de la Junte militaire, organise les
élections présidentielles, avec pour ambitions, de conserver le Pouvoir
Suprême :
C’est ainsi
qu’il invalide les candidatures sérieuses et importantes de Messieurs Henri
KONAN BEDIE et Alassane Dramane OUATTARA.
Pendant la
Publication et la Proclamation des résultats dudit vote, le Général GUEI,
commit l’erreur fatale de faire arrêter le processus en s’autoproclamant
vainqueur dudit scrutin :
Son
principal adversaire, Monsieur Laurent GBAGBO, « boulanger et rusé comme
un lièvre », appelle ses Militants et toutes les Populations, à une
Révolte populaire et insurrectionnelle !
En
conclusion de ce chapitre, il y a lieu de noter que le Président Laurent GBAGBO
qui règne depuis dix(10) ans en COTE D’IVOIRE, n’a pas été régulièrement
élu : son Pouvoir est le fruit d’une élection présidentielle douteuse et
calamiteuse !
6- La
tentative de renversement de son Pouvoir les 18 et 19 septembre 2002, et la
longue Crise militaro civile, sont les conséquences évidentes de ladite
élection présidentielle controversée :
En un mot
comme en mille, ce sont les mêmes Soldats et des Jeunes Gens (Auteurs du Coup d’Etat
de 1999), victimes des ruses, des duperies et des roublardises de Monsieur
Laurent GBAGBO,
Qui sont
revenus se venger en tentant, sans succès de le destituer du Pouvoir
Suprême !
Il est
important de noter que, ce ne sont pas, ni Monsieur Henri KONAN BEDIE, ni
Monsieur
Alassane Dramane OUATARRA et ni le Général Robert GUEI, qui sont les Premiers
Responsables de la Situation de la Crise Militaro civile :
En effet,
quand un Pouvoir Suprême s’installe de force et dans la violence, il ne peut
que s’attendre qu’à la force et à la violence !
Tel est le
cas dramatique ivoirien que Nous vivons depuis bientôt dix ans !
Excellence
Monsieur le Secrétaire Général, l’heure est, actuellement grave, en COTE
D’IVOIRE, au moment ou va se dérouler, très bientôt, le second tour de
l’élection présidentielle, prévu pour le 28 novembre 2010.
En effet,
les mêmes causes, produisant toujours les mêmes effets, si ce Scrutin n’est pas
honnête, juste et transparent, la COTE D’IVOIRE retournera et retombera,
certainement et durablement, dans une autre Crise plus grave, profonde et
aigue ! En effet, des Adeptes du Patriotisme Socialiste et Extrémiste,
proches du Camp Présidentiel, seraient prêts à rééditer leurs funestes actions
d’octobre 2000 à savoir voler (par la ruse, la tricherie, les fraudes et
corruptions) la victoire du Candidat Alassane Dramane OUATTARA comme ils l’ont
si bien fait face au Général GUEI !
Monsieur le
Secrétaire Général,
En
Conclusion, Je prie votre Excellence de bien vouloir noter que : la fin
d’une chose, vaut mieux que son commencement. En effet, l’ONU, les Grandes
Puissances et la Communauté internationale, après avoir consenti d’énormes
sacrifices, pour restaurer la Paix et la Démocratie en COTE D’IVOIRE, vont
–elles se faire complices pour cautionner et installer la Dictature de Violents
Patriotes Socialistes et Extrémistes en COTE D’IVOIRE ?
En tout état
de cause, je vous prie, Excellence, de bien vouloir faire redoubler de
vigilance à Vos Collaborateurs, aux Observateurs Internationaux, aux Grandes
Puissances et à Toute la Communauté Internationale, en vue d’une élection
présidentielle honnête, juste et transparente, et non conflictuelle, faute de
quoi, vos nombreux efforts, n’auront servi à rien ! Très haute
considération. Paris, le 13 novembre 2010.
Extrait de
mon Livre « COTE D’IVOIRE, Cahier d’un Retour à la Case-Départ », qui
sera très bientôt disponible en librairies.
Djohn
TANOH-NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,
Blogueur et
Chroniqueur,
Fondateur et
Administrateur des Sites et Blogs « Diplomatie Sans Frontières. »
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